Quand on perd le contrôle / When You Lose Control
Réflexions martiales d'un Hypnofighter #424 : Quand on perd le contrôle
Je ne sais pas si vous avez suivi l’information, mais le fils de Quinton Jackson, Raja, a eu un accès de violence qui pourrait ressembler à des "roid rage". En tout cas, la conséquence est un véritable carnage sur un catcheur professionnel (Pro Wrestler).
Je trouve que c’est un cas intéressant. Même s'il y avait une tension, dont je ne sais pas si elle venait d'une "feud" de catch ou d'une vraie provocation, la réaction du jeune combattant de MMA a été disproportionnée : pendant un show de catch, il a frappé de toutes ses forces, laissant son adversaire inconscient après plus de 20 frappes "significatives".
Même si aujourd'hui, l'image du pratiquant d'arts martiaux qui reste zen et en contrôle a changé — la boxe et le MMA ayant plutôt mis en avant les personnes qui "trash talk", se bousculent ou, pire, entraînent leurs "gangs" dans des assauts collectifs lors des conférences de presse — certains comportements deviennent problématiques.
Raja a 25 ans. Ce n'est plus un adolescent sous l'effet des hormones naturelles, ni un enfant issu de situations complexes (même si on ne connaît pas la vie des enfants de stars). Il devrait avoir la maturité et les compétences nécessaires, surtout avec la connaissance de ce que représente l'impact de frappes sur une personne KO, pour se retenir ou minimiser sa colère.
Et je ne dis pas qu’il n’y a pas de raison de se mettre en colère, voire d’en venir aux mains. Je ne suis pas dans ce genre de philosophie. En revanche, il y a une limite entre avoir un coup de sang où, après un bref échange, chacun retourne à ses affaires — en se disant parfois que son attitude n’a pas été la plus intelligente — et se laisser absorber par la rage.
Nous avons chacun nos caractères et nos façons de réagir à l'agression et à l'humiliation (subjective). Mais si l'on pratique des sports de combat, sans pour autant dire que nous sommes des "enfants de chœur", il y a une différence entre une attitude de "correction" et une attitude de destruction issue de sa colère.
Se connaître et parfois partir, plutôt que de se retrouver dans des situations absurdes que l'on regrettera, peut aussi être un objectif dans son parcours martial.
Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Martial Reflections of a Hypnofighter #424: When You Lose Control
I don't know if you followed the news, but Quinton Jackson's son, Raja, had an outburst that could resemble "roid rage." In any case, the consequence was a real carnage on a Pro Wrestler.
I find this to be an interesting case. Even if there was a tension—which I have no idea whether it was for a wrestling feud or a real taunt—the young MMA fighter's retaliation was disproportionate. During a wrestling show, he struck with full force, leaving his opponent unconscious after more than 20 "significant" strikes.
Even if today we're more or less beyond the image of the martial arts practitioner who remains zen and in control—with boxing and MMA having highlighted people who trash talk, shove each other, or even lead their "gangs" in collective assaults during press conferences—some behaviors are still becoming problematic.
Raja is 25 years old. He is no longer an adolescent under the influence of natural hormones, nor a child from a complex situation (although we don't know the lives of celebrity children). He should normally have the competence, especially with the knowledge of what the impact of strikes on a KO'd person represents, to be able to restrain himself or minimize his anger.
And I'm not saying there's no reason to get angry, or even to come to blows. I'm not into that kind of philosophy. However, there's a limit between having a moment of anger where, after a brief exchange, everyone goes back to their business—sometimes telling themselves that their attitude wasn't the smartest—and letting yourself be absorbed by rage.
We each have our own characters and ways of reacting to aggression and (subjective) humiliation. But if we practice combat sports, without saying that we are "choirboys," there is a difference between an attitude of "correction" and one of destruction born of one's anger.
Knowing oneself and sometimes leaving, rather than ending up in absurd situations that one will regret, can also be a goal in one's martial journey.
Take what is good and right for you.
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