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Réflexions martiales d'un hypnofighter #201 : Le premier championnat du monde de Kyokushinkai en 1975 / The First Kyokushinkai World Championship in 1975

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Réflexions martiales d'un hypnofighter #201 : Le premier championnat du monde de Kyokushinkai en 1975 Quand les Français ont battu les Japonais au championnat du monde de Paris en 1972, cela a créé un choc dans le monde du karaté. Les Japonais n'étaient plus les combattants invincibles que nous aurions pu croire. Le peuple du pays du soleil levant avait déjà dû admettre la grande force des pays européens avec le judo dès 1964 et le colosse Geesink. Mais cette fois, Sosai Oyama, qui était en guerre avec la JKA et la plupart des styles traditionnels, a vu une occasion extraordinaire de mettre en avant le Kyokushin, ce karaté rustre qui, depuis 1969, proposait des compétitions où les KO étaient autorisés. Comme je l’ai partagé dans d'autres posts, Sosai était un génie du marketing. Il a donc clamé que jamais un non-Japonais ne deviendrait champion dans le véritable karaté, le Kyokushin. S’il advenait le contraire, il se ferait Seppuku. Mettez-vous à la place de la première gén...

Réflexions martiales d'un hypnofighter #163 : Les règles IKO de Kyokushin : Bonnes ou mauvaises ? / The IKO Kyokushin Rules: Good or Bad?

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Réflexions martiales d'un hypnofighter #163 : Les règles IKO de Kyokushin : Bonnes ou mauvaises ? Depuis 2016, l'IKO a mis en place des règles qui diffèrent de celles instaurées par Oyama Sosai. Ce dernier les avait d'ailleurs lui-même modifiées lors du 2e championnat du monde en 1979, interdisant à Willie Williams, qui dominait les Japonais, de saisir le gi. Ce changement a eu un impact important, car à une certaine époque, le Kyokushin attirait de nombreux pratiquants d'autres disciplines comme le judo. Les règles de 2016 sont souvent critiquées par les anciens pratiquants et par le Shin Kyokushin (faction de Midori). Matsui de l'IKO a décidé, pour des raisons politiques liées aux Jeux olympiques, de modifier des points importants. Rappelons qu'il a déclaré dans une interview que le but du Kyokushin en compétition n'est pas d'être réaliste, mais simplement de renforcer l'esprit et le corps des pratiquants. Actuellement, des waza-ari (demi-points) p...

Réflexions martiales d'un hypnofighter #148 : L'encaisse // Martial Reflections of a HypnoFighter #148: Endurance

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Réflexions martiales d'un hypnofighter #148 : L'encaisse Il y a deux jours, nous discutions avec Antonio Tusseau, le champion d'Europe et d'Amérique, et 4e au dernier championnat du monde de Karaté Kyokushinkai, sur l'encaisse. Ce type de karaté est réputé pour son application rigoureuse du principe d'endurance aux coups, une tradition développée depuis 1969. Initialement, les techniques de compétition comprenaient beaucoup de tai sabaki (esquive) et de blocages prolongés, à l'instar du karaté traditionnel. Cependant, au fil des compétitions, ces méthodes ont évolué. Lors du premier championnat du monde en 1975, les compétiteurs japonais se distinguaient par leur utilisation des low kicks  (une stratégie astucieuse du Sosaï) et la résistance aux coups des étrangers plus lourds, une technique moins répandue chez les autres nations.  Dès 1979, la maîtrise et la défense des low kicks étaient devenues communes, entraînant une évolution des stratégies et techniqu...

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #111 : Se classer Numéro 4 au Championnat du Monde Kyokushin IKO / Ranking Number 4 at the IKO Kyokushin World Championship

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  Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #111 : Se classer Numéro 4 au Championnat du Monde Kyokushin IKO En France, nous avons une culture de karaté dit traditionnel, un terme mis en avant dans les années 70 par un journaliste pratiquant le Kyokushin. Ce terme servait à différencier le style de karaté sans contact de celui avec Ko, qui commençait alors à gagner en popularité. Comme dans 90% des sports de combat, nous ne sommes pas dans un monde de professionnels. Les passionnés s’entraînent comme ils peuvent, avec les moyens du bord, et dans le Kyokushin, sans organisation pour les accompagner. Pourtant, en France, nous produisons des champions. Un des prodiges de la discipline est Antonio Tusseau, qui a été trois fois champion d’Europe et deux fois vainqueur de l’American Open, sans parler de sa dizaine de titres de champion de France. Il y a une semaine, Tonio a pris la quatrième place au Championnat du Monde, qui a lieu tous les quatre ans. La spécificité, sans catégorie d...