Articles

Affichage des articles associés au libellé Marketing

Les démonstrations / The Demonstrations

Image
  Réflexions martiales d'un Hypnofighter #427 : Les démonstrations Je ne suis pas bon pour faire des démonstrations d’arts martiaux, et j’ai la chance de ne pas avoir à en faire, comme beaucoup de professeurs, en ce début de saison lors des portes ouvertes ou des forums des associations. La démonstration est clairement un élément qui fait partie du patrimoine des arts martiaux, du moins depuis une bonne partie du XXe siècle, et d’autant plus maintenant où montrer et démontrer son art et son sport en dehors de la compétition est ce qui va permettre d’attirer du monde. Et c’est là qu’il y a parfois un côté marketing qui ne correspond pas tout à fait à ce qui sera proposé pendant l’année à l’académie. On voit bien que quand on voit tout le monde voler en Aïkido, ce n'est pas nous, en tant que néophytes, qui parviendrons à mettre en place ces tai sabaki et autres belles actions, d'autant plus que nous n’aurons pas de hakama... Pareil pour la self-défense : ce que l’on voit dans...

Le Professionnalisme / Professionalism

Image
  Réflexions Martiales d'un Hypnofighter #350 : Le Professionnalisme Dans le dernier épisode de LFE, Enoch Effah a bien souligné l’importance du professionnalisme pour les athlètes, surtout en MMA. Il a fait une remarque pertinente qui est à prendre en compte dans notre culture associative et fédérale : celle de s’extraire, dans le MMA particulièrement, du fédéralisme, de l’attente. En effet, nous avons l’habitude de gagner un tournoi sélectif pour après être envoyé aux stades supérieurs comme les Europe et les Monde. Mais dans le MMA pro, si on ne fait qu’attendre que la fédération ou une organisation gère la carrière, il y a un risque d’être perdu et oublié. Comme le faisait remarquer Enoch, il est important que les futurs pros du MMA pensent comme des business men, en apprenant à être bon en anglais, à bien se présenter, maintenant avec le MMA spectacle avec une communauté, avoir une sorte de "gimmick" comme au catch. En somme, permettre de voir son entraînement et ses...

Kyokushin vs Karate d'Okinawa / Kyokushin vs Okinawan Karate

Image
Réflexions Martiales d'un Hypnofighter #336 : Kyokushin vs Karate d'Okinawa J'écris actuellement un court essai sur les premières années du Kyokushin, comparant la réalité historique aux récits traditionnels. C'est un exercice amusant, car nous, enfants du Karaté Bushido et de l'ère pré-internet, avons grandi avec les histoires transmises par nos senpai et sensei. Ces histoires nous ont fait rêver de combattants incroyables de toutes les nations et de toutes les époques. Le Kyokushin a construit et exploité l'image du "strongest karate", un terme marketing inventé par Ikki Kajiwara (mangaka de Karate Baka Ishidai) pour promouvoir le premier championnat du monde du style en 1975. Beaucoup d'éléments relèvent du marketing, mais j'y reviendrai plus tard. Un point intéressant est la remarque de Bobby Lowe (instructeur hawaïen qui a rencontré Oyama en 1952 et premier uchi deshi américain) selon laquelle le Karaté Oyama n'était pas axé sur la se...

Le Marketing des Réseaux Sociaux est-il Utile pour les Amateurs ? /Is Social Media Marketing Useful for Amateurs?

Image
  Réflexions Martiales d'un Hypnofighter #329 : Le Marketing des Réseaux Sociaux est-il Utile pour les Amateurs ? J'écoutais hier un podcast de Fightmind que j'ai beaucoup apprécié sur la nécessité pour les générations de combattants actuelles de mettre en place un marketing personnel pour avancer plus vite dans les classements, voire obtenir des "title shots". Je suis de ceux qui n'apprécient pas le MMA dans tout ce qui est hors combat, mais les règles du marché sont prédominantes. Si l'on veut que des combattants puissent accéder au monde professionnel et vivre pleinement de leur discipline, il faut du buzz et susciter l'intérêt du public. D'ailleurs, même sur des jeux comme UFC, il y a dans le mode carrière une nécessité de jouer avec les réseaux sociaux pour gagner des sponsors et faire des promotions. Comme quoi, c'est une logique qui appartient au monde professionnel du combat. Ce qui m'interroge davantage, c'est l'application...

La ceinture noire n’est pas un outil marketing / The Black Belt is Not a Marketing Tool

Image
Réflexions Martiales d'un Hypnofighter #292 : La ceinture noire n’est pas un outil marketing Coup sur coup, je suis tombé sur une interview de Craig Jones et une autre d’André Galvao qui parlaient des grades, et en l’occurrence de la ceinture noire. Ce qui m’a marqué, particulièrement avec Jones, c’est qu’il décrivait ce grade comme un outil marketing. L’idée avancée est que la promotion à certains grades ne servirait qu’à maintenir des élèves dans l’académie pour générer du business. Je ne suis pas certain que ce mode de pensée soit adapté en France, où la plupart des académies fonctionnent sous forme associative. Que tu sois dans une académie ou une autre, ce ne sont généralement pas les professeurs – souvent bénévoles – qui génèrent un chiffre d’affaires sur le dos des adhérents (ce qui n’est pas le cas dans toutes les disciplines). La ceinture noire est une création de Jigoro Kano, le fondateur du judo, qui voulait remplacer les certificats de niveau (les Menkyo Kaiden), couran...

Réflexions martiales d'un hypnofighter #182 : Kyokushin, The strongest Karate

Image
  Réflexions martiales d'un hypnofighter #182 : Kyokushin, The strongest Karate Je regardais une des dernières vidéo de Shihan Seiko Oyama, qui parlait de la période où il devait aller tracter pour le premier Je visionnais récemment une vidéo de Shihan Seiko Oyama où il racontait la période de promotion du premier championnat du Japon de Kyokushinkai. L’idée de Sosai était de lancer une vaste campagne publicitaire (surtout des tracts) pour cette compétition afin de mettre en avant le karaté style Kyokushin. Rappelez-vous, Sosai Oyama était un génie du marketing, peut-être même plus que du karaté lui-même. Il a adopté l'expression « Strongest Karate » après une suggestion de Kajiwara, l'auteur du manga et du film sur l'école Kyokushin. L'excellente idée était d'ouvrir la compétition à tous, peu importe le style : judo, karaté, kenpo, boxe... tous étaient les bienvenus. Les règles étaient celles du karaté full contact, pour que les kyokushin gagne. À titre d'e...

Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #117 : Le Marketing des Arts Martiaux #1 / The Marketing of Martial Arts #1

Image
  Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #117 : Le Marketing des Arts Martiaux #1 Je continue à regarder beaucoup de contenus sur les arts martiaux et, comme vous le savez, j’apprécie particulièrement l’école Kyokushin, qui a sans doute été l’organisation martiale ayant le plus travaillé sur sa publicité. Comme je le partageais, dans les années 70, le Kyokushin n’était pas largement pratiqué au Japon, et il y avait, de fait, plus de dojos à l’étranger qu’au Japon. Seiko Oyama, qui propose une série très intéressante sur son histoire dans le Kyokushin et maintenant dans sa Fédération, est issu de la famille Oyama (je vous rappelle que les frères Oyama sont de la famille ayant donné le nom Oyama à Sosai, qui avait un nom coréen). Shihan Seiko expliquait que les stages d’été et d’hiver étaient un moyen pour Sosai Oyama de promouvoir les athlètes du Kyokushin (je vous rappelle que les films estampillés Kyokushin étaient très populaires au cinéma), à travers des vidéos et des photo...