La Violence Acceptée / Accepted Violence
Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #402 : La Violence Acceptée
Ce qui est génial dans nos arts martiaux et sports de combat, c’est que la violence est acceptée et même mise en lumière. C’est un paradoxe dans une société qui se veut pacificatrice, mais qui attire des milliers, voire des millions de téléspectateurs, lors d’organisations comme le One FC ou l’UFC.
Le monde, pour des raisons complètement justifiées, souhaite que ses citoyens n’aient pas recours à la violence, mais laisse des entités l’être à leur place. Seulement, la violence n’est pas que physique ; des personnes, qui en apparence ne semblent pas violentes, causent des dégâts psychologiques ou émotionnels sans qu’aucune loi ou justice ne puisse juger cette forme de violence.
Les expressions martiales sont des lieux, tout comme peuvent malheureusement l’être les champs de bataille, où les combattants ont le droit de pleinement exprimer leur violence, pour la faire vivre à leurs observateurs et spectateurs, qu’ils soient fans ou critiques.
C’est une substitution de sa propre expression de violence, parfois étouffée voire niée, qui ressurgit en regardant des combats sanglants ou des matchs de sport qui représentent une identification à son équipe, ou même à son armée, à son camp, où tous les coups sont permis pour vaincre.
Valoriser la violence pour enseigner la justesse de son expression, la capacité de la cadrer pour les occasions nécessaires – entraînements ou compétitions – mène les pratiquants à ne plus avoir peur de cette violence qui, parfois enfant, a pu être "violentée". Les arts martiaux sont aussi la preuve que la violence n’est pas un problème si elle est guidée et exprimée quand et où il faut.
Nombre de ces combattants sanglants et enragés sont des êtres socialement intégrés, voire considérés comme "adorables". Ce n’est peut-être pas vrai, juste un masque, mais c’est la preuve que le loup affamé qui a pu se nourrir peut se contrôler et s’adapter à une société où ce qu’il est est la plupart du temps rejeté, sans se sentir mal de cet état de fait.
La violence est, et ne disparaîtra pas ; il est peut-être mieux de l’utiliser et de la diriger que de croire que la paix inquisitrice va l’effacer.
Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
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Martial Reflections of a Hypnofighter #402: Accepted Violence
What's great about our martial arts and combat sports is that violence is accepted and even highlighted. This is a paradox in a society that prides itself on being peaceful, yet attracts thousands, or even millions, of spectators to organizations like One FC or UFC.
For completely justified reasons, the world wants its citizens not to resort to violence, but allows entities to be violent in their place. However, violence is not just physical; people who seemingly are not violent can cause psychological or emotional damage without any law or justice being able to judge this form of violence.
Martial expressions are places, much like battlefields can unfortunately be, where combatants have the right to fully express their violence, to let their observers and spectators, whether fans or critics, experience it.
It's a substitution for one's own expression of violence, sometimes suppressed or even denied, which resurfaces when watching bloody fights or sports matches that represent identification with one's team, or even one's army, one's camp, where all blows are allowed to win.
Valuing violence to teach the correctness of its expression, the ability to frame it for necessary occasions – training or competitions – leads practitioners to no longer be afraid of this violence which, as children, they may have "experienced violently." Martial arts are also proof that violence is not a problem if it is guided and expressed when and where it is needed.
Many of these bloody and enraged fighters are socially integrated, even considered "adorable" beings. This may not be true, just a mask, but it's proof that the hungry wolf who has been fed can control himself and adapt to a society where what he is is mostly rejected, without feeling bad about this state of affairs.
Violence exists and will not disappear; it may be better to use and direct it than to believe that inquisitorial peace will erase it.
Take what is good and right for you.
Be One,
Pank
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