De pire en pire / Worse and Worse
Réflexions Martiales d’un Hypnofighter #325 : De pire en pire
Je suis de pire en pire. Je pensais qu’avec les années, je deviendrais peut-être un professeur plus souple dans mon dojo. Je vous avais déjà partagé que j’étais un dictateur dans mon dojo, avec une rigueur inspirée de mes débuts en arts martiaux, notamment en Karaté.
Cependant, j’enseigne le BJJ, la Luta et le MMA, des disciplines qui ne sont pas connues pour leur ambiance rigide comme les styles japonais. En général, l’atmosphère y est plus décontractée : on y voit souvent des photos de pratiquants assis contre le mur, observant le mestre, ou des partenaires en train de combattre avec l’esprit de camaraderie.
Pourtant, chez moi, la rigueur devient de plus en plus présente. Il est possible que je reproduise ce qui m'a semblé pertinent et bénéfique dans mon propre apprentissage : la rigueur, la discipline et une certaine forme de dureté. Ces éléments devraient offrir un avantage non seulement dans la pratique martiale, mais aussi, et surtout, dans la vie quotidienne.
Au travers de la rigueur, on apprend à se contraindre, à faire des choses que l'on n'a pas forcément envie de faire, à répéter inlassablement sans se plaindre, simplement en acceptant l'exercice. Cela inclut également le respect des cadres, des règles et des autres. Selon moi, ce conditionnement devrait apporter des bénéfices sur de nombreux plans.
Dans mon dojo, cela crée une ambiance « studieuse », bien loin du climat convivial, voire très social, que l'on retrouve dans certaines académies. Pour moi, la socialisation passe par le silence, les exercices et les combats. C'est une découverte mutuelle par le biais des corps, des jeux et des styles propres à chacun.
Quoi qu'il en soit, bonne chance à mes élèves si je deviens encore plus exigeant... Et vous, votre dojo est-il une dictature ?
Prenez ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pankhttps://www.passioncombat.net
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Title: Martial Reflections of a Hypnofighter #325: Worse and Worse
I am getting worse and worse. I thought that over the years, I might become a more lenient teacher in my dojo. I had already shared with you that I was a dictator in my dojo, enforcing a strict discipline inspired by my early martial arts training in Karate.
However, I teach BJJ, Luta, and MMA, disciplines not known for the rigid atmosphere of Japanese styles. Generally, the vibe is more relaxed—you often see pictures of practitioners sitting against the wall, casually observing their mestre, or training partners fighting with camaraderie.
Yet, in my dojo, rigor is becoming increasingly present. I may be replicating what I found relevant and beneficial in my own learning: rigor, discipline, and a certain form of toughness. These elements should provide an advantage not only in martial practice but also, and perhaps more importantly, in daily life.
Through discipline, we learn to push ourselves, to do things we don’t necessarily want to do, to repeat without complaining, simply getting on with it. This also includes respecting structures, rules, and others. In my eyes, this conditioning should bring benefits on multiple levels.
In my dojo, this creates a "studious" atmosphere, far from the friendly, highly social ambiance of some academies. For me, socialization happens in silence, through drills and sparring. It’s a discovery of one another through movement, games, and individual styles.
In any case, good luck to my students if I become even stricter... And you, is your dojo a dictatorship?
Take what is good and right for you.
Be One,
Pank
https://www.passioncombat.net
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