La mort dans le combat / Death in Combat
Réflexions Martiales d'un Hypnofighter #255 : La mort dans le combat
Nous nous entraînons pour le bien-être et, éventuellement, pour la self-defense. Nous pouvons nous exprimer dans les combats à l’académie comme en compétition. La majeure partie du temps, nous nous amusons. Il arrive parfois que nous ayons de petites blessures, mais globalement, nous sommes assez tranquilles dans notre état d’esprit.
Pour ceux qui sont plus orientés vers la self-defense, il y a un élément qui doit être admis plus que pour les sportifs (même si cela arrive) : c’est la mort. Nous ne vivons plus dans une époque où il y a une noblesse à se prendre une balle ou un coup de couteau, car nous n’avons plus de logique chevaleresque. Et pour les plus samouraïs d’entre nous, nous ne suivons pas le bushido.
Admettre que la défense personnelle lors d’une agression peut entraîner la mort est un élément à prendre en compte, mais qui est souvent occulté. Quand on suit des cours ou que l’on regarde des tutoriels, il y a toujours des techniques spectaculaires, avec ou sans armes, seul ou contre plusieurs personnes, mais on considère qu’une agression, voire une rixe, ne devrait se finir qu’avec quelques ecchymoses et éventuellement des fractures, mais de façon générale, vivant.
Cependant, nous le savons trop bien : quand il s’agit d’agressions au couteau, le succès de nos techniques est très faible, et donc la probabilité de ne pas s’en sortir est élevée. La mort est un élément qui intervient dans la gestion du stress, mais pas celui de tous les jours, celui qui est primitif : vivre ou mourir.
Qu’on le veuille ou non, dans une société pacifiée, et si en plus ce n’est pas notre métier, devoir gérer des personnes sous emprise ou atteintes de pathologies psychologiques qui agressent sans la moindre empathie risque effectivement de se terminer à la morgue. Alors, comment les professeurs enseignent-ils cette possibilité ?
Nous ne sommes pas dans les stéréotypes d’agression avec une émotion de colère mal gérée ou une extorsion de téléphone. Nous sommes dans une dynamique où une personne, pour un rapport de toute-puissance, peut attenter à votre vie de pratiquant lambda qui voulait souvent juste se rassurer. La perspective de la mort dans une simple agression est absurde, et pourtant statistiquement possible. Comment appréhender la mort dans un affrontement en tant que pratiquant ?
#Pratiquant #mort #agression #réponse #préparation
Prenez uniquement ce qui est bon et juste pour vous.
Be one,
Pank
https://www.passioncombat.net/
__
Martial Reflections of a Hypnofighter #255: Death in Combat
We train for well-being and, eventually, for self-defense. We can express ourselves in fights at the academy as well as in competition. Most of the time, we have fun. Sometimes we get minor injuries, but overall, we maintain a fairly calm mindset.
For those more focused on self-defense, there is one element that must be acknowledged more than by athletes (even if it does happen): death. We no longer live in an era where there is a nobility in taking a bullet or a knife wound, as there is no longer a chivalric code. And for those of you who feel like samurais, we no longer follow the bushido.
Acknowledging that personal defense during an assault may result in death is an element to consider, but it is often overlooked. When we attend classes or watch tutorials, there are always spectacular techniques, with or without weapons, alone or against multiple attackers. Yet, we tend to think that an assault or even a brawl should only end with a few bruises or possibly some fractures, but generally with everyone still alive.
However, we know all too well that in knife assaults, the success rate of our techniques is very low, and therefore the probability of not surviving is high. Death becomes a factor in managing stress, but not ordinary stress, rather the primal kind: to live or die.
Whether we like it or not, in a pacified society, and especially if it's not our job, dealing with people under the influence or with psychological disorders who attack without empathy can indeed end in the morgue. So, how do teachers teach this possibility?
We are not dealing with stereotypical aggression involving poorly managed anger or phone extortion. We are dealing with a dynamic where a person, driven by a sense of omnipotence, may threaten your life as an ordinary practitioner who often just wants to feel reassured. The prospect of death in a simple assault is absurd, yet statistically possible. How do we face the possibility of death in a confrontation as a practitioner?
#Practitioner #death #assault #response #preparation
Take only what is good and right for you.
Be one,
Pank
https://www.passioncombat.net/
Commentaires
Enregistrer un commentaire