Retour sur le Stage de Combat Kyokushin Kaï (Juillet 2022) / Return from the Kyokushin Kaï Combat Seminar (July 2022)
Retour sur le Stage de Combat Kyokushin Kaï (Juillet 2022)
Cette semaine, je suis allé au stage de combat Kyokushin organisé par Antonio Tusseau à l’ACBB Karate. Le karaté et moi, c'est une longue histoire. Issu des styles traditionnels shito et goju, je suis passé quelques années en Kyokushin, un peu avant les années 2000. Comme je pratiquais de plus en plus de combats libres, j'ai quitté cette école pour me tourner vers la boxe thaïlandaise, pour les percussions.
J'ai ensuite fait un passage en Daido Juku (Kudo), participant à un Open en Italie en 2006. Depuis lors, le karaté me sert juste à me détendre et à m'étirer en mouvement. Aujourd'hui, je me suis donc remis, avec plaisir mais un niveau débutant, à cette manière typique de travailler uniquement au corps avec les poings.
Après quelques éléments techniques partagés par l'équipe de France, de retour de Bulgarie (championnat d'Europe) avec un troisième titre en lourd du côté de Tonio, un vice-champion avec Maxime et une troisième place pour Gino, le niveau était impressionnant. Je ne suis plus habitué aux rituels nippons, ma vision s'est quelque peu « brésilianisée ». Ce n'est plus ma façon de voir les choses, mais j'avoue qu'il y a un côté plutôt sympa dans ce cadre rigide.
Nous avons fait une douzaine de randoris, et j'ai eu la chance de tourner avec les ceintures noires et des membres de l'équipe de France. Moment cool, mais en même temps frustrant. Les frappes à courte distance me dérangent, sachant que mon réflexe est de saisir, de coller et de lutter dans ces situations. Il y a un bel impact et toujours cette idée de mettre KO. C'est amusant, mais pas compatible avec mon style actuel. J'ai eu la chance de prendre de puissants mae geri dans le ventre et quelques coups de pied hauts déstabilisants.
Mes percussions n'étaient absolument pas justes ni adaptées. Cela nous rappelle que les cadres modifient des choses aussi simples que des coups de poing ou de pied. J'ai dû partir donner mon cours après les randoris, ce qui fait que je n'ai pas pu assister à la suite.
Je trouve dommage que ce style ne soit pas plus connu, du moins en France. Il offre un excellent état d'esprit de combat et des bases techniques intéressantes. Le travail d'Antonio porte ses fruits avec le plus gros palmarès français, et vous aurez également la chance de le voir la semaine prochaine sur Karate Bushido faire des sparrings avec GregMMA, ce qui donnera une belle visibilité à cette forme dure de combat.
Suivez Tonio sur son Instagram : [lien Instagram]. Passez dans des dojos pour découvrir l'héritage de Masutatsu Oyama.
Osu
Be One
Pank
Return from the Kyokushin Kaï Combat Seminar (July 2022)
This week, I attended the Kyokushin combat seminar organized by Antonio Tusseau at ACBB Karate. Karate and I have a long history. Originating from traditional shito and goju styles, I spent a few years in Kyokushin, just before the 2000s. As I increasingly engaged in free-fighting, I left this school to pursue Thai boxing for its striking techniques.
I then moved on to Daido Juku (Kudo), participating in an Open in Italy in 2006. Since then, karate has served primarily for relaxation and stretching in motion. So today, I joyfully returned, albeit as a novice, to this unique way of working exclusively with punches to the body.
After learning some techniques shared by the French team, fresh from their return from Bulgaria (European Championship), where Tonio clinched a third heavyweight title, Maxime became vice-champion, and Gino took third place, the skill level was astounding. I'm no longer accustomed to Japanese rituals; my perspective has somewhat "Brazilianized." It's no longer how I see things, but I must admit there's a certain appeal in this rigid framework.
We did about a dozen randoris, and I had the chance to spar with black belts and members of the French team. It was a cool yet frustrating experience. Short-distance strikes bother me, as my instinct is to grab, clinch, and wrestle in such situations. There's significant impact and always this notion of achieving a knockout. It's fun but doesn't align with my current style. I was fortunate to experience some powerful mae geri kicks to the stomach and some jarring high kicks.
My strikes were utterly incorrect and unsuitable. It's a reminder that different frameworks can alter even simple things like punches or kicks. I had to leave to teach my class after the randoris, so I couldn't see what happened next.
It's a pity this style isn't more widely recognized, at least in France. It fosters an excellent combat mindset and offers interesting technical foundations. Antonio's work is paying off with the largest French track record, and you'll also have the chance to see him next week on Karate Bushido, sparring with GregMMA, which should bring great visibility to this hard form of combat.
Follow Tonio on his Instagram: [Instagram link]. Do visit dojos to explore Masutatsu Oyama's legacy.
Osu
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