L’amateurisme doit rester notre cœur de cible / Amateurism Must Remain Our Core Target

 Réflexions Martiales d'un Hypnofighter #308 : L’amateurisme doit rester notre cœur de cible



En France, nous avons un problème : le sport professionnel dans les arts martiaux est quasiment inaccessible. Même si l’on aime parler de combats professionnels, il s’agit souvent d’amateurs affrontant des professionnels. Quand je parle d’amateurs, je fais référence au fait que la majorité des combattants ne tirent que très rarement leurs revenus des organisations de combats ou des primes associées à leurs affrontements.

Nous disposons d’un tissu associatif qui met en avant la formation d’amateurs. La plupart ne feront qu’un passage modéré par la compétition et rencontreront d’importantes difficultés s’ils souhaitent devenir professionnels dans le sens d’une rémunération exclusivement liée aux combats.

Au Japon, avant un événement comme le Rizin — successeur du Pride bien que moins populaire —, deux journées sont organisées autour de l’événement. Si cela peut sembler inutile à certains, ces journées incluent des tournois amateurs en BJJ, et parfois même en shooto (ce qui n’est pas le cas cette saison).

Ces journées servent de tremplin, offrant un aperçu des futurs affrontements. Elles permettent aux amateurs de découvrir de nouvelles têtes, peut-être de futures stars dans quelques années. C’est aussi l’occasion de créer un pré-show attirant un public plus large.

En France, nos organisations de MMA réalisent une belle initiative en mettant en avant des combats amateurs avant les événements principaux plus professionnels. Bien que l’audience puisse parfois être dispersée ou peu attentive, cela reste une porte ouverte pour une nouvelle génération, leur offrant un aperçu de ce qu’une organisation professionnelle peut proposer.

Prenez ce qui est bon et juste pour vous.

Be One,

Pank

--

Martial Reflections of a Hypnofighter #308: Amateurism Must Remain Our Core Target

In France, we face a problem: professional sports in martial arts are nearly inaccessible. Even though we like to talk about professional fights, it often comes down to amateurs facing professionals. When I mention amateurs, I refer to the fact that most fighters rarely derive their income from fighting organizations or the earnings associated with their matches.

We have an associative structure that prioritizes the training of amateurs. Most will only engage moderately in competitions and will struggle greatly if they aim to become professionals in the sense of exclusively earning their income from fights.

In Japan, before an event like Rizin — the successor to Pride, albeit less trendy — two days are organized around the main event. While this may seem unnecessary to some, these days often feature amateur tournaments in BJJ and sometimes even shooto (though not this season).

These days serve as a springboard, offering a preview of upcoming clashes. They allow amateurs to discover new talents, perhaps future stars in a few years. It is also an opportunity to create a pre-show that draws a larger audience.

In France, our MMA organizations have initiated a commendable practice by showcasing amateur fights before the more professional main cards. Although audiences can sometimes be sparse or inattentive, this still provides a gateway for the next generation, giving them a glimpse of what a professional organization can offer.

Take inspiration from what feels right and meaningful to you.

Be One,

Pank


Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

L'homosexualité dans le BJJ : Un sujet tabou ? / Homosexuality in BJJ: A Taboo Subject?

La self-défense en Jiu-jitsu et Luta Livre / Self-defense in Jiujitsu and Luta Livre

La Quête de Souplesse Après la Force Brute / The Quest for Suppleness After Brute Force