Entraînement en extérieur / Outdoor Training
Réflexions Martiales d'un Hypnofighter #305 : Entraînement en extérieur
Dans les arts martiaux, il existe cette habitude de s’entraîner en extérieur, que ce soit en karaté ou en jiujitsu. Nous pouvons explorer cette facette pour retrouver du plaisir en dehors de la salle.
Bien sûr, on peut courir ou faire de la préparation physique (ce qui n’est absolument pas mon cas), ou encore travailler ses gammes et ses bases, des exercices que nous pouvons faire seuls. Les styles comme le karaté, le wushu ou d'autres systèmes similaires ont l’avantage de reposer sur des répétitions régulières en kihon ou en kata.
Pour les disciplines axées sur le grappling et la préhension, l’entraînement en extérieur est plus délicat. Cependant, les judokas ont pendant des années travaillé avec leur ceinture attachée à un arbre, et aujourd’hui, les élastiques permettent de répéter des exercices de projection.
S’entraîner dans des conditions variées – chaudes, froides, parfois très humides – et surtout seul offre une perception différente. C’est une autre dynamique, où personne ne donne le tempo. Cela implique un travail de dissociation : s’observer, se corriger, se reprendre, sans pour autant juger que c’est mauvais.
Chercher à s’améliorer, ressentir ce qui se passe autour de soi, que ce soit en montagne, en forêt, ou sur une plage, apporte une nouvelle perspective. Même dans un playground de basket en milieu urbain, cela peut avoir son charme.
Les périodes d’entraînement en extérieur offrent également la possibilité de renouer avec le dojo et d’aller à la rencontre des autres. Après des jours ou des semaines de changement de cadre, nous pouvons redécouvrir la richesse des échanges avec les autres et la valeur d’un cours guidé par un enseignant.
Prenez seulement ce qui est bon et juste pour vous.
Be One,
Pank
https://www.passioncombat.net
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Martial Reflections of a Hypnofighter #305: Outdoor Training
In martial arts, there is a tradition of training outdoors, whether in karate or jiujitsu. Exploring this aspect can bring enjoyment outside the training hall.
Of course, you can run or engage in physical conditioning (which is definitely not my case) or practice drills and basics—exercises you can do alone. Styles like karate, wushu, or similar systems have the advantage of relying on regular kihon or kata repetitions.
For grappling and gripping arts, outdoor training can be trickier. However, judokas have historically trained using their belts tied to a tree, and nowadays, elastic bands allow for practicing projection techniques.
Training in varied conditions—hot, cold, sometimes very humid—and especially alone offers a different perspective. It’s a distinct dynamic with no one dictating the pace. This involves a process of dissociation: observing oneself, self-correcting, and retrying without judgment.
Seeking improvement and sensing what’s happening around you—whether on a mountain, in a forest, or on a beach—offers a fresh outlook. Even in an urban basketball playground, this can have its charm.
Outdoor training periods also provide an opportunity to rekindle appreciation for the dojo and reconnect with others. After days or weeks of this change of setting, we can rediscover the richness of interaction and the value of a class guided by an instructor.
Take only what is good and right for you.
Be One,
Pank
https://www.passioncombat.net
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